Les femmes du bout du monde de Mélissa Da Costa – Avis lecture

Bonjour les bouquineurs ! Je vous présente le roman « Les femmes du bout du monde » écrit par la romancière Française Mélissa Da Costa, parut le 1 mars 2023 aux éditions Albin Michel  et en Livre de Poche en mars 2024. Il a obtenu le prix des lecteurs Babelio catégorie littérature en 2023.

Un doux voyage pour guérir le passé.🍃

 

📖L’histoire :


À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au coeur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption… Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s’aimer.

🌻Mon avis :


J’aime me plonger dans les romans de Mélissa Da Costa pour sa douceur d’écriture, humaine et sensible, et son talent pour décrire la psychologie délicate de ses personnages…

🏝️J’ai aimé le décor plus que dépaysant et découvrir la nouvelle Zélande, ce bout du monde avec toute ces richesses, botaniques ou animales, ces devoirs de préservation mais aussi ces tempêtes. On en apprend aussi beaucoup sur les légendes et les histoires du peuple maori qui enrichissent beaucoup le récit. 🦭🐬

Malheureusement, oui il y a un mais 🥺, j’ai trouvé le roman un peu long par moment, il m’a manqué peut être plus de suspense et d’enjeux pour véritablement être surprise à la fin de la lecture.

J’ai particulièrement aimé le personnage d’Autumn et sa fille Milly, ou même Anaru qui m’ont plus touché que Flore, au passé tempétueux..

Une lecture comme une lente évasion au bout du monde, qui ne détronnera donc pas mon coup de coeur pour « Tout le bleu du ciel » premier roman de Mélissa Da Costa.❤️

💬L’avez vous lu ?
🌸Quelle est votre préféré de cette autrice ?

Meilleurs extraits et citations de "Les femmes du bout du monde" :

 

« Parfois on fait ce genre de choses : on veut faire plaisir, on veut se sentir accepté, aimé, ou au contraire sali. On fait des choses qui vont contre soi-même. »

« Ils [les Maoris] ont un rapport fusionnel avec la nature… Pour eux, nous sommes tous liés : les hommes, les animaux, les végétaux, le soleil, la lune, le climat… Nous faisons tous partie d’une seule et même grande famille. Les hommes sont les enfants de la terre et du ciel et les cousins de chaque être vivant. »

« La bête noire s’infiltre, insidieuse, en silence, elle entre par une mauvaise pensée et elle obscurcit tout. Quand elle est là-dedans, on ne peut plus l’en déloger, pas sans y laisser un bout de soi. Elle sape le moral, retire l’espoir, puise toute l’énergie, rend apathique, gris, retire les couleurs au monde. Elle transforme les rires en cauchemars, les lendemains en désespoir lancinant. »

« La légende veut que les premiers Maoris soient arrivés en pirogue depuis la Polynésie. La première image qu’ils ont eu de la Nouvelle-Zélande était un long nuage blanc qui enveloppait l’île. Ils l’ont donc baptisé ainsi. »

« Elle songe que le sentiment maternel, c’est quelque chose de doux et d’amer à la fois. On fait tout pour garder son enfant auprès de soi, l’empêcher de s’envoler trop loin, puis un matin on le voit pépier avec un autre oisillon et on ne sait plus ce qu’on ressent: un pincement au coeur ou un trouble attendri. Les deux à la fois. »

« Tourne-toi vers le soleil, ton ombre sera derrière toi. »

« Pour la première fois depuis longtemps, deux ans, trois peut-être, elle retrouve ces sensations oubliées. Une certaine lourdeur du corps, l’impression d’être repue, apaisée, presque somnolente, associée à une légèreté de l’esprit, une grande clarté. Comment nommer cela ? Elle ne sait plus. On désapprend vite le bonheur quand on a chuté en enfer. »

« Les arbres et les hommes c’est du pareil au même : ils poussent en fonction des bourrasques, ils s’inclinent, courbent l’échine, sacrifient un peu d’eux-mêmes pour résister aux vents violents, mais l’essentiel c’est qu’ils tiennent encore debout. »

« Elle songe qu’il est des êtres avec qui on parle le même langage et que, quand on les rencontre, on ne se demande plus si on a trouvé le bon endroit : on sait. »

 

 

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