Bonjour les lecteurs ! Je vous parle de ce classique de la littérature anglaise « Jane Eyre » par Charlotte Brontë publié en 1847. On le retrouve en de nombreuses éditions, citons Gallimard et Archipoche . Je ne lis presque jamais de classique donc je dirai que c’est une très bonne entrée en matière !
Une ode à l’espoir !
L’histoire :
Orpheline maltraitée, sans fortune et qualifié de disgracieuse, Jane va être placer en pension jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient ensuite gouvernante pour le noble M. Rochester, dont elle tombe bientôt amoureuse, mais les obstacles seront nombreux. Une présence mystérieuse hante ce domaine perdu entre landes et bruyères. Qui est cette femme, cette « folle » recluse dans une mansarde de Thornfield?
Mon avis :
Un classique de l’Angleterre du 19ème siècle, accessible à tous.
C’est une très belle oeuvre intemporelle avec des sujets riches universels.
C’est une histoire où les drames se succède mais Jane va surmonter les épreuves sans perdre sa bonté et sa détermination. Jeune femme passionné, animé par sa volonté d’aimer et d’être aimé, elle nous raconte avec profondeur toute les étapes de sa vie qui ne tombe jamais dans le mélodrame malgré son lot de souffrance.
L’écriture nous transporte immédiatement dans cette époque où la misère sociale prédomine au contraste des riches. Les descriptions nous immerge dans diverses paysages de lande et bruyère, du grand manoir de Thornfield Hall , à des jardins splendide.
Jane est une femme courageuse, intelligente. En effet elle va prendre son destin en main pour devenir indépendante et ne pas être soumise aux règles morale et à son origine sociale modeste. Ce roman fut donc à l’époque une dénonciation du poids des conventions sociale sur les femmes qui ne pouvait pas être libre dans leur choix de vie.
Un destin bien tragique mais Jane Eyre à su nous apporter beaucoup d’espoir sur la vie et une leçon de courage.
700 pages de passion, de peur, de mystère, et de rebondissements avec Jane Eyre est forcément une lecture marquante.
Qu’avez vous pensez de ce livre ?
Meilleurs extraits et citations :
« Comme il est vrai que la beauté réside dans le regard de qui la contemple »
« La tendresse sans la raison constitue un caractère faible et impuissant, mais la raison sans la tendresse rend l’âme aigre et rude. »
« Les gens réservés éprouvent souvent en réalité un besoin plus grand que les gens expansifs de discuter franchement de leurs sentiments et de leurs chagrins. Le stoïque à l’air le plus austère est un être humain, après tout ; « plonger » avec hardiesse et bienveillance dans « la mer silencieuse » de leur âme, c’est souvent leur conférer le plus grand des bienfaits. »
« Prolonger le doute, c’était prolonger l’espoir. »
« Je puis vivre seule, si le respect de moi-même et les circonstances m’y obligent; je ne veux pas vendre mon âme pour acheter le bonheur. »
« On ne se figure pas combien les gens froids peuvent effrayer par la glace de leurs questions. Leur colère ressemble à la chute d’une avalanche, leur mécontentement à une mer glacée qui vient de se briser. »
« Chaque atome de votre chair m’est aussi précieux que ma propre chair ; dans la souffrance, dans la maladie, j’y attacherai autant de prix. Votre intelligence est un trésor pour moi ; si elle était ruinée, elle resterait toujours mon trésor. Si vous étiez folle, je vous emprisonnerais dans mes bras, non dans une camisole de force ; votre étreinte, même furieuse, aurait un charme pour moi. Si vous vous jetiez sur moi aussi férocement que cette femme l’a fait ce matin, je vous presserais sur mon cœur avec autant d’amour que de force pour vous contenir. Je ne m’éloignerais pas de vous avec dégoût, comme je l’ai fait devant elle ; dans vos moments d’apaisement, vous n’auriez pas d’autre garde, pas d’autre nurse que moi ; je me pencherais sur vous avec une inlassable tendresse, même si vous ne me donniez pas un sourire en retour ; je ne me fatiguerais jamais de plonger mon regard dans vos yeux, même s’ils n’avaient plus une lueur de conscience pour me reconnaître. »
« Vous avez froid, parce que vous êtes seule; aucun contact ne fait jaillir la flamme qui est en vous. Vous êtes malade, parce que le sentiment le meilleur, le plus doux, le plus sacré que l’homme puisse éprouver vous est interdit. Vous êtes sotte parce que, vous ne lui ferez pas signe d’approcher, vous ne ferez pas un seul pas à sa rencontre, quelles que soient vos souffrances. »
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